Une passion au carrefour de trois autres :
la philatélie, la cartophilie et la marcophilie.
Prenez un timbre-poste, une carte postale et une oblitération ayant entre eux le maximum de concordances et vous aurez créé une carte-maximum. Mais attention aux règles de cette spécialité ! « Une carte-maximum est une pièce philatélique qui ne doit pas être confondue avec un quelconque souvenir. Elle ne peut pas être réalisée n’importe où, n’importe quand, n’importe comment… ».
Un peu d’histoire
C’est vers la fin du XIXe siècle que remontent les origines de la carte-maximum lorsque sont éditées les premières cartes postales illustrées parallèlement à l’émission des premiers timbres-poste.
A cette époque, le verso de la carte étant réservé au nom et à l’adresse du destinataire, la correspondance et le timbre se trouvaient au recto, sur le côté vue, d’où l’appellation de « T.C.V. » ou « Timbrée Côté Vue ».
A la parution des premiers timbres, symboles, personnages, paysages, se sont formées, fortuitement d’abord, puis volontairement, les premières T.C.V. concordantes, •
• qui sont les précurseurs des cartes-maximum.
Les prémisses
En France, les premières C.M. – cartes-maximum – ont été réalisées avec les timbres d’usage courant (type Blanc, type Mouchon, puis Semeuse) à partir de 1900. Il faut attendre au moins 1917 pour voir la production philatélique se diversifier avec l’ émission des premiers commémoratifs.
Dès 1922 des C.M. seront réalisées presque à chaque émission de timbre, mais en tout petit nombre et par des collectionneurs isolés qui sont de véritables pionniers. […]
Extrait du Numéro 126 datant de Décembre 2010